La route des Haciendas

Aujourd’hui, petite nouveauté, nous ouvrons une page « tourisme industriel ».

Nous quittons Merida en direction de  Uxmal en empruntant la route des haciendas.

A la sortie de Merida, nous cherchons à faire le plein mais la station est en panne. Nous cherchons une autre station, en vain…Les kilomètres défilent et nous nous retrouvons en pleine pampa mexicaine, avec le réservoir à sec!

Par chance, une habitante nous a indiqué une petite maison blanche dans laquelle nous avons pu trouver quelques bidons d’essence!

Petit coup de stress matinal avant de visiter l’hacienda Sotuta de Peon.
Sotuta des Peon est une des rares Haciendas de sisal (hennequen) encore en activité.

Jorge nous fait visiter la propriété en Français. Pour les enfants, c’est parfait!

La production actuelle de l’hacienda est anecdotique par rapport à l’époque, pas si lointaine, au cours de laquelle elle comptait 3000 ha et un millier d’employés. La visite est passionnante!

On observe, étape par étape depuis la récolte de l’agave, la fabrication des cordes qui ont fait la fortune des haciendas du Yucatan. Puis, ces haciendas ont sombré avec l’arrivée de la fibre nylon et de la concurrence de pays comme le Brésil vers lequel le Mexique a exporté des plants d’agave.

Il faut environ 7 ans pour que l’agave puisse commencer à être récoltée. Une plante produit pendant environ 25 ans.

La mascotte de l’hacienda, Don Antonio, a connu Sotuta de Peon du temps de son heure de gloire. Il nous raconte en maya (avec Jorge en traducteur) la vie de dur labeur des ouvriers de l’époque, qui n’était pourtant rien à côté de la vie d’esclave dans l’hacienda du temps de son grand-père.

Apres la visite de l’hacienda, nous allons rafraîchir dans le cénote Dzul Ha aux eaux limpides;

Pendant que d’autres profitent d’un petit massage…

En debut d’après-midi, nous quittons, Sotuta de Peon en empruntant une route …quasiment impratiquable sans 4X4 afin de visiter une autre hacienda, Temozon.

Comme la plupart des autres haciendas depuis la fin des exportations massives de hennequen (sisal), cette propriété a été transformée en hotel de luxe.

Pendant que Paulo nageait dans l’immense piscine, Clem a gouté la torta de la maison et en a englouti quasiment 3!

Avant de rejoindre Santa Elena où nous passerons la nuit, nous faisons une dernière halte au Musee choco story histoire d’en connaître plus sur la fabrication du chocolat des mayas à nos jours.

Il est temps de fermer nos moustiquaires car ici, dans le B&B pickled onion, on dort comme dans une hutte où l’air rentre mais les insectes aussi…

Hasta pronto!

 

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