Ciao a tutti!
Apparemment, seules les filles arrivent à dormir la nuit dans cette famille! La sortie matinale pour tenter de profiter de la Place Saint-Marc avant que l’arrivée du flot des touristes se fera donc entre filles… Au retour, nous en profitons pour lécher des yeux les boutiques de luxe de la Calle larga XXII Marzo. Les garçons n’auront pas à s’inquiéter. Nous serons raisonnables pour cette fois… car les boutiques ne sont pas encore ouvertes.
Les garçons ont enfin réussi à s’extraire de leurs lits douillets. Aussitôt le gargantuesque petit-déjeuner avalé, nous marchons jusqu’au célèbre hôtel Danieli pour prendre le vaporetto sur le quai d’en face. Direction les îles de la lagune.
Après une quarantaine de minutes de bateau, nous arrivons sur l’île de Murano. Murano est célèbre dans le monde entier grâce à ses verreries qui s’y sont développées suite au décret du Sénat de 1201 qui obligeait les verriers de Venise à installer leurs fours sur l’île de Murano car de nombreux incendies avaient eu lieu dans les édifices majoritairement en bois de Venise.
Nous nous éloignons un peu de l’arrêt de Vaporetto et allons visiter une fabrique de verre.
Un ouvrier de la verrerie nous explique que le verre de Murano est obtenu grâce à la fusion de silice (vitrifiant), de soude (fondant) et de chaux (stabilisant). Les oxydes minéraux rajoutés au mélange permettent de colorer le verre (cobalt pour le bleu, cuivre pour le rouge…).
Une fois ce mélange fusionné au bout de la longue sarbacane, le verrier souffle le verre, le polit, le sculpte puis le remet au four afin qu’il demeure malléable puis le souffle de nouveau…et ainsi de suite jusqu’à ce ‘il obtienne le résultat désiré.
Puis nous parcourons les rives autour du Grand Canal de Murano en admirant les objets, parfois magnifiques, réalisés dans les verreries.
Nous faisons un arrêt devant la surprenante statue bleue de Simone Cenedese, au nom très poétique
« Natale di luce en una cometa di vetro »
c’est à dire, le Noël de lumières dans une comète en verre.
Nous déjeunons dans une très jolie et très très bonne table, l’Acquastanca, située le long du canal. Une petite promenade, quelques emplettes et nous quittons l’île en vaporetto pour rejoindre l’île voisine de Burano.
Du bateau, nous apercevons une véritable explosion de couleurs. Pas de doute, nous approchons de Burano. La légende raconte que les femmes de l’île peignent les maisons pour que leurs maris pêcheurs les voient de loin ! Ici, la spécialité, ce n’est plus le verre mais la dentelle.
La promenade dans ces ruelles aux mille couleurs est superbe. Il fait tellement beau et la température est si douce que Clem ne peut résister à l’envie d’une bonne glace italienne. Paulo préfère une crêpe.
Nous regagnons Venise en fin d’après-midi et nous promenons dans le quartier populaire très sympa du Cannaregio.
C’est l’occasion de faire quelques emplettes chez la boutique Original Marines, où l’on trouve des petites jupes très …italiennes.
Nous rentrons à pied jusqu’au bar de l’hôtel où nous faisons un comparons le Spritz au Campari (plus amer) et le Spritz à l’Aperol (plus doux). Pour le repas Vinicio nous a préparé d’excellents bigoi dei pescatori et bien entendu… des tiramisù. Pour ce dernier soir à Venise, pas le temps de prendre la grapa car nous allons… à l’opéra!
Pour cette année, ce sera la Traviata à Musica Palazzo.
Ici, la Traviata se joue dans un palais vénitien. A chacun des 3 actes, les spectateurs se déplacent et découvrent une nouvelle pièce du palais. Lors de l’entracte, nous dégustons une coupe de prosecco. Le spectacle est de grande qualité. C’est très original d’être aussi près de la scène, de quasiment en faire partie. Encore une fois, la soirée à été très très sympa!
Il est maintenant temps pour nous de retourner à l’hôtel pour préparer nos bagages et saluer notre barman préféré. Demain, nous devons nous nous lever tôt pour attraper le vaporetto de 7h30 qui nous ramènera à l’aéroport.
Alors… Ciao bella Venezia…A une prochaine fois, sans aucun doute!